Migraine : pour ne plus se prendre la tête

12 millions en France, c’est le nombre de patients concernés par des crises de migraine. La migraine est particulièrement invalidante pour celles et ceux qui en souffrent, et pour certains, on peut affirmer que cela leur gâche vraiment la vie… Les traitements de la crise sont relativement efficaces, mais leur abus favorise les maux de tête, un vrai cercle vicieux. Même s’il existe un terrain familial, les crises de migraine peuvent être déclenchées par le contenu de notre assiette, ce que vous allez découvrir. Enfin et surtout, des solutions non médicamenteuses existent en traitement de fond, sans effets secondaires, et aux résultats très encourageants L’Écho « Migraine, pour ne plus se prendre la tête » vous aidera à les identifier et prévenir l’apparition des crises.

Migraine, la faute à qui ?

La migraine en héritage

On sait depuis le XIXème siècle qu’il existe une prédisposition génétique pour les migraines avec aura. En revanche, il n’existe pas UN gène de la migraine mais UNE susceptibilité qui dépend de plusieurs variants génétiques (environ 12 gènes de susceptibilité à la migraine ont été identifiés depuis 2010).

Les facteurs déclenchants

Certains facteurs favorisent le déclenchement de la crise de migraine. Ils varient d’une personne à l’autre et sont inconstants chez le même individu. Ils ont souvent en commun un changement d’état. Il peut s’agir de variations :

  • émotionnelles (négatives ou positives) ;
  • physiques (surmenage/relâchement, effort physique inhabituellement intense) ;
  • du volume de sommeil (dette ou excès) ;
  • variations climatiques (vent violent, chaleur ou froid) ;
  • sensorielles (lumière ou odeur forte) ;
  • hormonales (chute des taux d’œstrogènes en période menstruelle) ;
  • alimentaires (sauter un repas ou faire un repas lourd, ne pas assez boire).

Il existe un seuil migraineux différent entre les personnes. Si on additionne les facteurs déclenchants on peut favoriser l’apparition d’une crise. En identifiant ses propres facteurs déclenchants et en adoptant une bonne hygiène de vie, il devient ainsi possible de réduire la fréquence de ses crises migraineuses.

En savoir plus avec l’Écho n°59 « Migraine, pour ne plus se prendre la tête »