Découvrez le profil « surpoids et déficit micronutritionnel »

« Je réponds au Quiz pour découvrir si j’ai un déficit micronutritionnel »

Le déficit micronutritionnel dans le cadre du surpoids

Comme indiqué précédemment, les déficits en micronutriments, liés à une alimentation déséquilibrée et/ou à une mauvaise assimilation, ralentissent toutes les réactions de l’organisme : l’organisme fonctionne en mode « économique » en dépensant un minimum d’énergie et en stockant le moindre excès.

Par ailleurs, certains micronutriments agissent directement sur les mécanismes qui contrôlent notre poids. C’est le cas du fer et du magnésium qui interviennent dans la synthèse des neuromédiateurs et de l’iode dans la synthèse des hormones thyroïdiennes.

Le fer

Près de 25% des femmes en âge de procréer sont carencées en fer (source : étude Suvimax). Les conséquences d’un déficit en fer sont multiples, la plus fréquente étant la fatigue. La fatigue n’est pas le seul signe d’un déficit puisque le fer est indispensable au métabolisme des neuromédiateurs et à celui de la thyroïde, ce qui fait de la carence en fer l’une des causes les plus importantes de résistance à l’amaigrissement. Les aliments riches en fer sont les produits d’origine animale : la viande, le poisson et les œufs et particulièrement la viande rouge, le boudin noir, le foie.

L’iode

L’iode est un élément minéral indispensable à l’organisme puisqu’il est essentiel à la synthèse des hormones thyroïdiennes. Sa physiologie est complexe et dépend des apports disponibles de l’organisme et des mécanismes de son utilisation par la thyroïde. La présence d’iode dans les aliments varie d’une région à l’autre et d’une saison à l’autre. Les produits issus de la mer sont les plus riches en iode, suivis par les œufs, les produits laitiers, la viande et les céréales. Les apports recommandés en iode varient selon l’âge : 90 à 100 mg/jr pour les enfants entre 0 et 10 ans, 150 mg/jr pour les adolescents et les adultes, et 200 à 300% chez la femme enceinte ou allaitante. La période de la grossesse représente une période de la vie à risques élevés en carences en iode.

Le magnésium

Le magnésium est le 4ème minéral de l’organisme. Il lui est indispensable car il contribue au bon fonctionnement de plus de 300 réactions métaboliques. Pourtant 7 français sur 10 ont des apports en magnésium inférieurs aux recommandations, et les femmes sont plus touchées que les hommes. Les hommes devraient consommer autour de 420 mg par jr de magnésium, la moyenne des apports est de 370 mg. Quant aux femmes, leurs apports quotidiens sont de 280 mg pour un besoin de 360 mg.

En pratique, les aliments à privilégier en cas de déficit micronutritionnel sont : Les fruits et les légumes frais de saison, riches en vitamines et en minéraux, les céréales complètes et des légumineuses riches en magnésium et en potassium : pain complet, lentilles, les aliments riches en acides gras oméga 3 : les poissons gras tels que le thon, le saumon, la sardine qui sont de bonne source d’iode, de calcium et de vitamine D, les fruits secs en période de stabilisation.

Source : Maigrir avec la Micronutrition – Enfin un régime intelligent – Dr Laurence Benedetti et Dr Didier Chos – Edition First – Janv. 2010

Je consulte les Échos n°53 : « Mincir avec la Micronutrition : pourquoi ça marche ? »