Témoignages de praticiens

Christophe Duhem, médecin Thermal
Que vous a apporté la micronutrition dans votre pratique ?

« Il y a 15 ans, mes modalités d’exercice ont changé : de médecin libéral je suis devenu salarié du centre de thalassothérapie dans lequel je travaillais. Comme tout médecin salarié, j’ai perdu mon droit de prescrire. J’ai alors découvert grâce à la micronutrition que je pouvais continuer à répondre aux besoins de mes clients concernant leurs soucis, stress, mal être, surpoids, diabète, hypertension, etc. C’est-à-dire toutes les maladies dites de civilisation et un grand nombre de troubles fonctionnels. Elle s’est donc tout naturellement intégrée au concept général de thalassothérapie (utilisation simultanée, sous surveillance médicale, dans un but préventif ou curatif des bienfaits du milieu marin comprenant le climat marin, l’eau de mer, les algues, les sables et autres substances extraites de la mer).

Pour affiner notre conseil, nous proposons à notre clientèle de faire un « état des lieux » concernant leur état de santé et leur capacité à se défendre contre les agressions de la vie moderne. Nous réalisons un bilan clinique enrichi des questionnaires mis à disposition par l’IEDM, un bilan biologique (statut des acides gras, bilan micronutionnel et anti radicalaire, recherche des facteurs de risque cardiovasculaire, etc.), un test d’effort avec consommation d’oxygène, une impédancemétrie, et si le client le désire un scanner corps complet, une coronarographie virtuelle, une colonoscopie virtuelle, etc.

Grâce à ce bilan nous pouvons « prescrire » à nos clients un réel changement des habitudes alimentaires, les compléments alimentaires nécessaires aux doses efficaces et une activité physique « programmée » afin d’optimiser leurs défenses vis-à-vis des agressions de la vie moderne et d’apporter une solution à un grand nombre de troubles fonctionnels souvent négligés par les patients eux-mêmes car ne trouvant pas de réponse auprès de leur médecin.

En dernier lieu et à titre personnel, la micronutrition a rendu mon exercice plus motivant plus valorisant auprès des curistes fréquentant notre établissement. »

DU « Alimentation et Micronutrition » en 2002
CES de Rééducation et Réadaptation Fonctionnelles en 1989
Diplôme de Docteur en Médecine en 1985
CES de biologie et Médecine du Sport en 1984


Docteur Gérard Gontier, médecin généraliste et ostéopathe
Que vous a apporté la micronutrition dans votre pratique  ?

« Les malades dits « fonctionnels » sont les plus nombreux dans la pratique quotidienne du médecin. Ils souffrent de troubles quotidiens, sans qu’il y ait vraiment lésion d’un organe ou une maladie installée. La micronutrition m’a permis de les percevoir autrement et de leur proposer une prise en charge personnalisée.

Pouvoir détecter, au-delà des symptômes et des résultats de biologie habituels, les déficits ou déséquilibres ; pouvoir les corriger à l’aide d’un conseil nutritionnel et éventuellement d’une complémentation ; voir enfin l’état de ces patients s’améliorer alors qu’ils avaient déjà un parcours médical complexe, subit de nombreux traitements et qu’ils restaient déçus des prises en charge habituelles : c’est vraiment ça, la spécificité de la micronutrition. »

Spécialisé en Médecine manuelle ostéopathique, nutrition, micronutrition et mésothérapie
Diplômé d’acupuncture, médecine du sport et médecine de plongée


Docteur Luc Moraglia, spécialisé en médecine vasculaire
Que vous a apporté la micronutrition dans votre pratique ?

« Mes premiers rapports avec ce qui ne s’appelait pas encore la micronutrition datent du début des années 80 grâce au Dr Kousmine et son bouquin « Soyez bien dans votre assiette ». Ma pratique a toujours été empreinte de nutrition et de micronutrition. Aux balbutiements d’alors a succédé l’accumulation de preuves dans les années 1990 et 2000 : nécessité d’une interface digestive efficace, d’un apport suffisant en antioxydants, d’un équilibre oméga 6/oméga 3 correct, rôle de l’indice oméga 3 dans la prévention de la mort subite, intérêt de nombreux autres micronutriments (acides aminés, vitamines, oligo-éléments, etc.). Un chemin riche d’enseignements et mes liens avec l’IEDM m’ont permis de rencontrer de nombreux chercheurs.

La question n’est plus de savoir ce qu’apporte la micronutrition à la pratique d’un médecin, mais plutôt comment concilier l’obligation déontologique de donner des soins fondés sur les données actuelles de la science et ne pas utiliser la micronutrition ? 
Impossible, surtout dans certaines indications en particulier (cardiovasculaire, déséquilibres métaboliques, cancérologie, …) où la micronutrition a atteint un tel niveau de preuve qu’elle a sa place dans la pratique de tout médecin. »

Diplôme Inter-Universitaire « Alimentation Santé et Micronutrition », Chargé d’enseignement à l’Université Bordeaux II, Membre du Collège des Enseignants en Médecine Vasculaire


Docteur Robert Le Texier, médecin généraliste et homéopathe
Que vous a apporté la micronutrition dans votre pratique ?

« La rencontre avec la micronutrition est un des temps forts de ma trajectoire médicale pour de nombreuses raisons :

  • Relecture de la biologie et de l’immunologie avec des applications concrètes pour la résolution de pathologies, de symptômes, du mal être des patient(e)s ;
  • Compréhension du rôle du microbiote intestinal (dysbiose, hyperperméabilité intestinale…) dans le déclenchement et l’entretien d’états chroniques intermédiaires entre santé et pathologie spécifique ;
  • Utilisation régulière d’outils pédagogiques comme par exemple des questionnaires qui permettent une communication facilitée pour les praticiens de la micronutrition et une prise en charge efficace de nombreuses situations rencontrées au cabinet ;
  • Enfin, le plaisir de la pratique de cette discipline. Le patient trouve un cadre pour confier son quotidien (nourriture et activité physique..) et son mal être, avec l’espoir d’améliorer à court terme sa qualité de vie. »

Diplômé SHB (société homéopathique Bretagne) en 1989 Enseignant puis directeur enseignement SHB, Rennes, Brest, Nantes DU phytothérapie NANTES 2009 DU cancérologie clinique, institut Gustave Roussy, Villejuif 2007 DU Micro nutrition, DIJON 2006


Denis Riché, nutritionniste du sport
Que vous a apporté la micronutrition dans votre pratique ?

« Elle a permis d’aller très loin dans notre démarche visant à véritablement individualiser l’accompagnement. Dans la nutrition du sport « classique », le conseil porte essentiellement sur les aspects énergétiques et la prise de masse. Le constat de contre-performance, fatigue ou blessure amène souvent à s’interroger a posteriori, souvent sans réponse.

Notre stratégie permet de repérer les déficits avant leur expression clinique, de prévenir le surmenage, et même de définir les capacités d’adaptation des sportifs aux entraînements demandés. Ainsi, même avec une micronutrition optimisée, il arrive que certains athlètes gardent des anomalies biologiques, témoins de l’atteinte de leurs limites physiologiques.

Nous avons pu aussi, grâce à notre connaissance de l’écosystème intestinal, répondre aux fréquentes plaintes d’origine digestive. Au-delà, par l’application des connaissances les plus récentes dans ce domaine, nous avons abouti à une prise en charge crédible des problèmes de douleurs chroniques et de dysfonctionnements immunitaires. L’observation du « modèle » unique que constitue le sportif de haut niveau nous y a aidés. »

Nutritionniste du Sport et Responsable de l’observatoire probiotiques et enseignant à l’IEDM